Dans le cadre d’une collaboration entre physiciens, biologistes et médecins, des chercheurs ont combiné optique et acoustique pour sonder, sans contact ni marqueurs, l’évolution de l’élasticité du milieu intranucléaire après avoir soumis des cellules ostéosarcomes à des agents physiques et chimiques endommageant leur ADN. Ces travaux, publiés dans la revue Photoacoustics, pourraient aider au développement de nouveaux traitements ou outils de diagnostiques, la structuration nucléaire jouant un rôle primordial dans l’accès au génome.

A gauche : des impulsions laser femtoseconde sont employées pour induire et suivre la propagation d’une onde acoustique au travers du noyau de cellules ostéosarcomes. Au centre : la mesure de la célérité acoustique permet de cartographier la rigidité du milieu nucléaire avec une résolution limitée par l’optique de focalisation.

A droite : la rigidité des noyaux, révélatrice de la nano-structuration, décroit avec le temps d’exposition à un facteur chimique d’endommagement de l’ADN.
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Hervé SEZNEC